Le résultat du vote des lecteurs du courrier Picard est désormais connu et c’est Aldegonde BOUILLER qui a été élue.
Félicitations Aldegonde !!!!!
Aldegonde Bouiller est la tutrice des jeunes de Sempigny, aidés pour le permis de conduire en échange de bénévolat.
S’investir pour les autres : c’est la devise d’Aldegonde Bouiller, 81 ans, depuis sa retraite commencée en 1972 avec son époux, Serge. L’octogénaire passe une partie de healthymanviagra.com son temps à encadrer les jeunes candidats au permis de conduire. Après avoir été bateliers toute leur vie, Aldegonde et Serge ont choisi Sempigny pour acheter leur maison en 1981. Rapidement, Aldegonde s’est investie pour aider les associations du village qui organisaient des animations. « J’ai commencé par faire des crêpes », sourit-elle. Puis la municipalité a lancé en 2008 le dispositif de l’aide au permis. Une vingtaine de jeunes du village a déjà bénéficié de ce coup de pouce en recevant 330 ¤ en échange de 35 heures de travail bénévole à effectuer pour la collectivité et les associations. Des jeunes encadrés par des tuteurs et tutrices, membres de la commission communale d’action sociale (CCAS). Aldegonde Bouiller fait partie de ces personnes.
« Il ne faut abuser de rien»
« Je suis le relais entre la municipalité et les jeunes. J’informe les candidats des services qu’ils doivent effectuer. Puis je les accompagne dans leurs tâches, je note leur nombre d’heures. Ils participent à la distribution du journal communal et des colis de fin d’année aux personnes âgées, détaille l’octogénaire. Lorsqu’il y a une animation, les jeunes installent des stands et les rangent. Lorsqu’il y a un repas pour les personnes âgées ou pour une association de la commune, ils sont présents pour installer les tables, mettre les couverts, servir et débarrasser les tables. »
Le principe d’une aide pécuniaire pour s’offrir les leçons de conduite a disparu à Noyon : la Mission locale ne propose plus le « permis job jeune », une action grâce à laquelle l’État finançait jusqu’à 80 % de la facture pour chaque postulant retenu. Celui-ci devait en contrepartie s’engager à travailler bénévolement pour la commune et, surtout, à prouver la teneur de ses démarches pour trouver un emploi. À Sempigny, ce principe d’entraide a fait ses preuves depuis sept ans. Aldegonde Bouiller a notamment été la tutrice d’Alexandre Palisse, candidat à l’examen du permis de conduire. « Grâce au permis, j’ai eu rapidement du travail », confie-t-il.
La retraitée du village s’investit également dans une autre action : l’accueil périscolaire. Aldegonde Bouiller a donné de son temps pour aider les animateurs à organiser les activités des enfants, dans le village. Une aide efficace qui a aussi intéressé les institutrices et instituteurs des écoles de Sempigny et de Pont-l’Évêque. « J’ai toujours aimé coudre. Lorsque les maîtres organisaient des spectacles de fin d’année, je les aidais en faisant les costumes des enfants. Une année, j’en ai réalisé une trentaine, pour des écoliers qui ont joué une pièce de théâtre du Moyen Âge », se souvient la bénévole. Aldegonde Bouiller confie la recette de son infatigable enthousiasme : « J’ai toujours aimé les gens. Il ne faut pas rester enfermé chez soi. Il faut faire le plus possible d’activités. Et surtout, il ne faut abuser de rien. »
Un dispositif en place depuis 2008
Sempigny a été l’une des premières communes de l’Oise à lancer en 2008 le dispositif Aide au permis, permettant aux jeunes du village âgés de 16 à 21 ans de recevoir une bourse pour passer leur permis de conduire.
Depuis 2015 ce dispositif est cumulable avec le « pass permis » mis en place par le Conseil Départemental de l’Oise et auquel la commune a adhéré.
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